Les pathologies concernées par le cannabis médical en France
Depuis 2021, le cannabis médical est prescrit dans un cadre expérimental à des patients souffrant de pathologies graves et résistantes. Voici la liste des indications officielles reconnues par l’ANSM, leurs résultats cliniques et les perspectives d’élargissement à de nouvelles maladies.
Un usage strictement réservé à certaines pathologies graves
L’expérimentation nationale encadrée par l’ANSM depuis mars 2021 limite la prescription du cannabis médical à cinq indications thérapeutiques précises. Cette approche permet de cibler les patients pour lesquels les traitements conventionnels ont échoué, tout en recueillant des données de sécurité et d’efficacité.
1️⃣ Douleurs neuropathiques réfractaires
C’est l’indication principale : près d’un patient sur deux inclus dans l’expérimentation souffrait de douleurs neuropathiques chroniques résistantes aux antalgiques, aux antiépileptiques et aux antidépresseurs. Les huiles équilibrées THC/CBD ont montré une réduction moyenne de 30 à 40 % de la douleur sur trois mois.
👉 Les mécanismeation des récepteurs CB1 et CB2 du système endocannabinoïde, qui régulent la transmission de la douleur au niveau cérébral et périphérique.
2️⃣ Spasticité douloureuse de la sclérose en plaques (SEP)
Le cannabis médical agit sur la spasticité musculaire liée aux atteintes du système nerveux central. Les résultats français confirment ceux observés dans d’autres pays (Royaume-Uni, Allemagne, Israël) : environ **60 % des patients** rapportent une amélioration notable de la rigidité et des douleurs musculaires.
Les traitements à base de THC domont donné les meilleures réponses, notamment via la vaporisation contrôlée (Mighty Medic®).
3️⃣ Épilepsies pharm
Les préparations à base de CBD (faible ou sans THC) sont prescrites dans des formes sévères d’épilepsie telles que les syndromes de Dravet et de Lennox-Gastaut. Les résultats de l’expérimentation française rejoignent ceux de l’Epidiolex® : baisse de la fréquence des crises dans près de 40 % des cas.
Les enfants inclus dans l’expérimentation sont suivis sous supervision pédi ajustement de dose par titration progressive.
4️⃣ Soins de support en oncologie
Le cannisé en complément des traitements anticancéreux pour soulager les nausées, douleurs et perte d’appétit induites par la chimiothérapie. Les huiles équilibrées THC/CBD ont montré une amélioration significative de la qualité de vie et une réduction du recours aux opioïdes.
Les données françaises, bien que limitées, confirment les observations internationales sur les bienfaits du cannabilliatifs et accompagnement du cancer avancé.
5️⃣ Situations palliatives
Dans les soins de fin de vie, le cannabis médical visert, l’appétit et le sommeil. Il est souvent prescrit en complément des traitements sédatifs, avec des doses faibles et progressives pour éviter tout effet indésirable. La majorité des patients ont rapporté une amélioration du bien-être global sans sédation excessive.
Vers de nouvelles indications à l’étude
La France pourrait prochainement étendre les indications du cutres pathologies, notamment :
- 🌿 Maladies inflammatoires chroniques (Crohn, rectocolite hémorragique)
- 🧠 Syndrome de Gilles de la Tourette
- 💬 Troubles du spectre autistique (autisme sévère chez l’enfant)
- 💤 Troubles du sommeil résistants
Ces extensions nécessitent de nouvelles études cliniques et l’accord de la Haute Autorité de Santé (HAS) avant toute généralisation.
FAQ — Pathologies et indications
Douleurs neuropathiques réfractaires, spasticité de la sclérose en plaques, épilepsies pharmacorésistantes, soins de support en oncologie et situations palliatives.
Le cannabis médical est-il efficace contre les douleurs chroniques ?
Oui, il a permis de réduire la douleur de 30 à 40 % en moyenne chez les patients réfractaires aux traitements standards, avec une amélioration du sommeil et de la qualité de vie.
De nouvelles maladies pourraient-elles être ajoutées ?
Oui, des travaux sont en cours sur l’autisme, le syndrome de Tourette et les maladies inflammatoires chroniques. Leur intégration dépendra des résultats cliniques et des avis de la HAS.
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